Protection du maïs Deux tiers des surfaces sans protection contre les ravageurs en 2009
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
L’homogénéité des peuplements et la densité ont joué un rôle important face aux problèmes de parasitisme.(© Terre-net Média) |
Jean-Paul Renoux, responsable adjoint du département des actions régionales d’Arvalis-Institut du végétal, souhaite que les producteurs puissent « retrouver des outils de protection plus économiques et plus accessibles, surtout face à la progression prévue du cortège de ravageurs. »
Les oiseaux confirment leur nuisibilité croissante alors que les produits répulsifs ont disparu. Les dégâts, des corvidés surtout, ont déclenché jusqu’à 15 % de resemis dans certaines régions. De nouveaux parasites apparaissent, des larves de noctuelles venant du sud par exemple, et d’autres font leur retour, tels que les scutigérelles. Les foreurs exercent une forte pression dans certaines régions. Enfin, la chrysomèle s’installe en Alsace et en Rhône-Alpes.
« Les techniques de production ont atteint un niveau tel que les progrès ne viendront plus maintenant que des innovations en termes de modes de protection des cultures et de génétique. Et ce alors que les producteurs français sont privés des innovations génétiques, telles que marqueurs cellulaires, traitements de semences, mais aussi la transgénèse. »
A lire aussi : Bilan campagne maïs grain - France : une récolte 2009 à plus de 93 q/ha |
Pour accéder à l'ensembles nos offres :